Et si les écoles devenaient des incubateurs de micro-entrepreneurs du tourisme ?
Le secteur du tourisme change. Il devient plus agile, plus local, plus expérientiel. Les grandes structures cohabitent désormais avec une multitude d’initiatives individuelles : guides indépendants, hébergeurs alternatifs, créateurs d’expériences, consultants en tourisme durable, producteurs de contenus, organisateurs d’événements…
Ces profils ont un point commun : ce sont des micro-entrepreneurs. Et ils sont en train de redéfinir les contours d’un tourisme plus créatif, plus engagé, plus personnalisé.
La question qui se pose alors est simple : Les écoles de tourisme forment-elles à cette réalité ? Et si, demain, elles devenaient de véritables incubateurs de projets, préparant leurs étudiants non seulement à intégrer une entreprise… mais aussi à en créer une ?
Le tourisme, un terrain fertile pour l’entrepreneuriat agile
Dans le tourisme, il n’est plus nécessaire de posséder une chaîne d’hôtels pour entreprendre. Aujourd’hui, on peut :
- lancer un circuit thématique dans son village,
- créer un studio de contenus pour valoriser les territoires,
- imaginer un concept de food tour,
- développer une offre de slow travel ou de tourisme inclusif.
Le digital, les plateformes collaboratives, les nouvelles attentes des voyageurs ouvrent la voie à des modèles agiles, innovants et accessibles, portés par des entrepreneurs individuels ou en petit collectif.
Ce “nouveau tourisme” repose sur des idées, de la passion, du bon sens… et une vraie connaissance du terrain. Autrement dit : tout ce qu’une bonne école de tourisme peut transmettre.
Devenir acteur, pas seulement candidat
Former à l’employabilité reste essentiel. Mais dans un monde en constante évolution, les étudiants ont besoin d’un mindset entrepreneurial, qu’ils souhaitent créer leur activité ou pas.
L’esprit d’initiative, l’autonomie, la capacité à tester, à pivoter, à proposer des solutions innovantes sont devenus des compétences clés, y compris dans les grands groupes, qui attendent de leurs collaborateurs une posture proactive.
Donner aux étudiants les moyens de penser comme des entrepreneurs, c’est aussi leur offrir une plus grande liberté de trajectoire, une confiance accrue, une capacité à se créer des opportunités… au lieu de les attendre.
Que pourrait être une école-incubateur ?
Une école de tourisme qui joue un rôle d’incubateur ne transforme pas tous ses étudiants en chefs d’entreprise. Elle crée simplement un environnement propice à l’éclosion d’initiatives.
Concrètement, cela passe par :
- Des modules de création de projet ancrés dans la réalité du secteur
- L’intervention d’entrepreneurs du tourisme, venus partager leurs parcours
- Des workshops sur les statuts, les modèles économiques, le financement
- Des labs territoriaux où les étudiants co-construisent des offres avec les acteurs locaux
- Un accompagnement individuel des étudiants porteurs de projet
Résultat : certains se lancent. D’autres reprennent confiance. Et tous repartent avec des outils utiles pour se projeter en acteur du changement.
L’approche THTS : allier ancrage terrain et esprit d’initiative
Chez THTS, nous croyons que l’hospitalité de demain ne se construit pas seulement dans les grands groupes, mais aussi dans les projets locaux, les idées nouvelles, les aventures individuelles.
C’est pourquoi nous accompagnons nos étudiants dans leur capacité à entreprendre, au sens large : oser, innover, construire, fédérer.
Nos écoles s’appuient sur :
- des projets concrets avec des acteurs du terrain,
- des partenariats avec des structures innovantes,
- une pédagogie par l’action,
- et un réseau d’experts mobilisés pour transmettre plus qu’un savoir : une énergie entrepreneuriale.
Et si demain, un étudiant en école de tourisme pouvait à la fois décrocher un stage dans un palace… et tester son idée de micro-entreprise en parallèle ? Et si l’école devenait le tremplin d’une nouvelle génération de professionnels hybrides : à la fois employables et entrepreneurs, salariés et porteurs de sens, acteurs et créateurs ?
Le tourisme de demain sera aussi fait de ces profils. À nous, en tant qu’écoles, de leur donner les clés pour oser se lancer.
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